Un lieu chic et feutré où s'exprime avec délicatesse Yoshitaka Takayanagi, qui a bien appris et bien retenu, notamment chez Alléno et Martin. Ce qui caractérise sa cuisine, c'est justement l'équilibre, et même l'harmonie entre les cultures : sur une lotte cuite au millimètre dynamisée par un condiment épicé au yuzu, sauce au vin blanc-yuzu et huile de persil, en accompagnement du riz japonais dans une feuille de shiso vert, comme sur le cochon de Bigorre agrémenté de petites pommes de terre confites, condiment à l'ail noir et shiitaké au miso. Direction de salle parfaitement au point pour une clientèle conquise, bon dessert à base classique, une pavlova citron meringue aneth-citron râpé. Cave de bon niveau, vins au verre au prix un peu élevé.
